CELEBRATION DE LA JOURNEE MONDIALE SUR LA LUTTE CONTRE LA DESERTIFICATION ET LA SECHERESSE - Le Jeudi 17 JUIN 2021

Ivoiriens, Ivoiriennes, Populations de notre beau Pays ; Ce 17 juin 2021, à l’instar des autres pays du monde, la Côte d’Ivoire célèbre la Journée Mondiale de la Lutte contre la Désertification et la Sécheresse. La Journée Mondiale est l’occasion pour tous les pays Parties à la Convention des Nations Unies sur la Lutte Contre la Désertification et la Sécheresse d’apprécier le travail abattu depuis son entrée en vigueur en 1996.

Ce regard critique nous permet de faire le bilan des actions déjà menées, mais aussi et surtout, d’informer sur les impacts néfastes de la désertification et la sécheresse en vue d’adopter les Bonnes Pratiques en matière de gestion durable des terres.
Cette Journée est donc pour nous l’occasion d’organiser des campagnes de sensibilisation massive sur les actions à mener pour préserver nos terres et pour les restaurer.

Chers compatriotes,

Le thème de cette année qui est : « Restauration, Terres, Reprise » vient à point nommé pour nous interpeller sur ce phénomène insidieux qui constitue un véritable problème pour la durabilité de notre agriculture.
Parce qu’il faut répondre à une demande toujours croissante de denrées alimentaires, de matières premières, d’infrastructures économiques et de logements, près de trois quarts des terres libres, de la planète ont été dégradés.


Mesdames et messieurs,

En Côte d’Ivoire, le déplacement de la boucle du cacao de la zone Est vers la zone Ouest du pays, les migrations du Nord et du Centre savanicoles vers les zones forestières de l’Ouest, à la recherche de terres propices aux activités agricoles, témoignent des pratiques culturales non respectueuses de l’environnement qui menacent la fertilité et la productivité des sols.
La restauration des terres est donc la voie incontournable pour récupérer nos sols dégradés, en vue de leur intégration dans notre système de production agricole.
En effet, restaurer les terres peut grandement contribuer à la reprise économique post-COVID19. On peut le dire sans se tromper : Investir dans la restauration des terres crée des emplois et génère des avantages économiques, fournir des moyens de subsistance à un moment où des centaines de millions d’emplois sont perdus.
La restauration vise à la réparation des écosystèmes endommagés. Cela atténue le changement climatique et renforce les défenses de la nature contre les catastrophes et les événements météorologiques extrêmes, notamment les incendies de forêt, les sécheresses, les inondations et les tempêtes.
La restauration des paysages naturels réduit les contacts étroits entre la faune et les établissements humains, créant un tampon naturel contre les maladies d’origine animale ou maladies zoonotiques.


Mesdames et messieurs,

Nous n’avons plus le choix. Nous devons changer nos comportements, nos modes de consommation, planifier plus efficacement l’utilisation des terres par une gestion durable si nous voulons satisfaire les besoins élémentaires et offrir un plus large éventail de biens et de services aux générations présentes et futures.
Nous ne sommes pas et ne seront jamais seuls dans notre combat pour une Gestion Durable des Terres. Le Gouvernement ivoirien bénéficie de l’appui de Partenaires Techniques et Financiers depuis des années.
C’est le lieu de remercier la Convention des Nations Unies sur la Lutte Contre la Désertification et la Sécheresse, le Fonds pour l’Environnement Mondial, l’Organisation des Nations Unies pour l’Environnement, le Programme des Nations Unies pour le Développement, l’Organisation Mondiale pour l’Alimentation et l’Agriculture, l’Union Mondiale pour la Conservation de la Nature, la Coopération Allemande.
Chers compatriotes,
Le slogan de cette année, « Restaurer les Terres, c’est assurer la sécurité alimentaire », nous appelle à une prise de conscience de de notre rôle dans la dégradation des sols, dans sa préservation et sa restauration.
C’est ensemble et maintenant que nous devons agir, avec détermination pour ralentir et inverser la perte des terres arables et des écosystèmes naturels par l’adoption de « la pensée verte ».

Je vous remercie.